mercredi 28 novembre 2012

Bon à savoir: l'utrogestan

Oui, bon, je ne suis qu'une fiveuse débutante mais j'ai déjà fait quelques petites grossières erreurs et même quelques découvertes qui pourraient servir aux suivantes. Alors j'inaugure la catégorie "bon à savoir", une série de considérations pratiques pour éviter aux autres de tomber dans les mêmes pièges dégueu, gênants ou douloureux... 

Je commence avec l'utrogestan... qui est un grand classique, admettons-le, et qui m'inspire un franc dégoût et ces quelques commentaires:


  • certaines filles le mettent couchées, d'autres accroupies... à vous de voir, vous finirez par y arriver: puisque j'ai pris la main, tous les espoirs sont permis. Je voue cependant une admiration sans limites à celles qui déclarent le "coincer derrière le col". Un peu comme quand, au yoga, on regarde la prof prendre en souriant une position absolument inimaginable.
  • il existe un applicateur que l'on ne vous remettra pas systématiquement, il faut le demander (le mien arrive demain, après des jours de manipulations assez maladroites! YES). 
  • l'utrogestan coule! quand vous l'achetez, prenez aussi son associée indispensable: une boîte de protège-slip. Si vous voulez du gore, du vrai, lisez le témoignage de faithfully yours  qui vous fera passer l'envie de marier utrocrado et pantalon bleu clair. Sinon, j'ai l'impression qu'il peut être utile, dans la mesure du possible, de rester un peu étendue après avoir mis l'utro, et de ne pas se lancer immédiatement après dans une longue marche.
  • en fonction du protocole, il faut le prendre toutes les 12 heures. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et il se peut que vous ne soyez pas toujours à la maison au bon moment: ayez toujours votre fidèle ami dans votre sac à main
  • il se peut que vous sentiez d'affreuse brûlures, dans ce cas-là, contactez votre gynéco qui peut-être vous recommandera de la prendre par voie orale (faut pas rêver, j'imagine qu'il y a d'autres effets secondaires). 

Voilà, si certaines ont d'autres suggestions, je suis preneuse!

Post-transfert


Dans 7 jours et 16 heures, je vais aller faire le test... D'ici là, je travaille, fais les courses, mes paiements, regarde des films et sors mon chien ce qui est juste complètement héroïque par ce temps pourri. Mais en vrai, je ne pense qu'à ça... 

Avant-hier j'ai pleuré quand j'ai trouvé une contractuelle occupée à me coller une amende, hier quand j'ai réalisé que j'allais devoir manquer une réunion de travail, aujourd'hui j'ai presque remis ça quand j'ai constaté que le toner que l'économat m'avait donné n'était pas le bon... Une vraie flaque! 

Tout de suite après le transfert, j'étais hyper positive et je me disais que ça allait marcher, je me récitais comme un mantra que j'avais un "bel utérus" dixit mon gynéco, moi je ne sais trop, que la donneuse était plutôt jeune et - c'est sûr - en bonne santé, que mon mari aussi... que nous avions mis deux embryons et avions ainsi augmenté nos chances, que j'étais plutôt relax le jour du transfert... Maintenant j'ai peur, toute la journée je pense à cette possibilité et j'ai peur d'avoir fait une connerie (trop marcher à Barcelone, porter ma valise, les courses...).

J'ai tellement envie que ça ait marché et tellement peur que ce ne soit pas le cas... J'ai juste terriblement peur de ne pas avoir été capable d'accueillir ces huit cellules. Bref, autoflagellation à mort, grignotage compulsif et interrogations googlisées.

Ce qui est sûr, c'est que les interrogations sur le physique de la donneuse et les interrogations éthiques ont complètement disparu. Il n'y a plus qu'une chose qui compte maintenant, et tellement fort: qu'ils s'accrochent et que cette histoire finisse bien (ils se marièrent - ça c'est fait - et eurent beaucoup d'enfants). 

Pour celles qui ont déjà eu un transfert, si je peux me permettre, est-ce qu'après vous: 
  • avez eu mal au ventre
  • si oui, pendant combien de temps (moi ça passe pas)
  • étiez complètement épuisée et un peu déprimée ?    

Bon, comme je ne vais pas que me plaindre, sachez tout de même que les trois embryons qui restaient ont pu être congelés... on a donc une deuxième chance, si jamais. 


Et pour terminer, dans la série des Martine, je ne peux résister au petit clin d'oeil à notre blogueuse tête en l'air, j'ai nommé Vertupatience  



 


lundi 26 novembre 2012

Le transfert

Je dois arriver à la clinique une demi-heure avant le transfert, ne pas vider ma vessie deux à trois heures avant, boire trois à quatre verres d'eau de manière à avoir la vessie pleine car le transfert se fait sous contrôle échographique (échographie de l'extérieur donc, avec le gel, la première fois pour moi). 

Mon mari est je pense aussi plutôt nerveux et comme d'habitude cela se traduit par une volonté de contrôle assez...
agaçante attendrissante vu les circonstances. Du coup, il tient à me faire boire, boire, boire. J'arrive à la clinique en marchant comme une grand-mère, j'ai peur de ne pas tenir et de me payer la honte de ma vie. Dans la salle d'attente, il y a d'autres couples, qui parlent tous français. Il y a les filles qui ont bu un peu et qui parlent, rigolent, et même qui se servent un petit verre d'eau supplémentaire. Et il y a les filles qui n'osent plus bouger, et restent prostrées jambes croisées en faisant bien attention de ne pas éternuer, tousser... J'étais définitivement donc dans la deuxième catégorie. 

Dans la salle d'attente il y a une femme qui semble vouloir discuter. Elle me dit que c'est son deuxième transfert, que je ne dois pas m'inquiéter parce que ça dure deux minutes et ne fait pas mal. Elle me dit que c'est pour elle la deuxième et la dernière fois. J'imagine qu'elle attend que je pose des questions, que je lui raconte un peu mon parcours, mais j'essaie juste de me détendre et de respirer calmement, de ne pas céder un centimètre de terrain à mon anxiété
et de ne pas faire pipi sur ma chaise et ne suis donc pas très causante. 
Pendant ce temps-là, mon mari règle les derniers aspects administratifs

On vient nous chercher et on nous installe dans une petite salle. Je dis à la dame qui nous accueille que je pense avoir trop bu. Elle me dit que je peux vider un peu ma vessie, 5 secondes. Evidemment mon mari s'y oppose fermement, mais je lui dis que puisque la professionnelle a dit oui... et je m'accorde donc ces 5 secondes. 

Ensuite grosse panique parce qu'on me demande ma carte d'identité et je ne l'ai pas. Un moment je pense que je ne vais pas pouvoir faire ce transfert parce que je suis une détestable idiote qui a oublié sa carte (j'ai d'autres documents mais soit sans photo soit avec mon nom de jeune fille). La dame me dit de ne pas paniquer, et elle va voir dans mon dossier s'ils en ont une version scannée. C'est bon, on peut passer au médical.

Nous attendons le biologiste, mon mari veut que je boive pour compenser mais je tiens bon. Arrivent le biologiste et la traductrice. Il nous explique que les embryons ont bien évolués, ils sont toujours cinq et de bonne qualité. Nous pouvons en implanter deux si nous acceptons le risque de la gémellité. Je n'attends pas la traduction pour lui dire que oui, oui, oui, c'est bon. Il regarde mon mari qui confirme. On confirme alors notre souhait d'en transférer deux et de congeler les autres. Pour la congélation, nous devrons attendre quelques jours pour savoir combien pourront être congelés. Quand le biologiste s'en va, j'éclate en sanglots. La traductrice me dit que ce sont de bonnes nouvelles mais, elle le comprend, de fortes émotions. Je me reprends. 

Après ce bref entretien avec le biologiste, nous pouvons passer au transfert. Nous nous préparons (charlottes, chaussons, blouses), dans un autre style, je suis dans le même état que quand j'ai enfilé ma robe de mariée.  
Dans une petite pièce adjacente, je m'installe sur un siège gynécologique. Là, c'est vrai, cela ne prend que quelques minutes, c'est plus rapide et moins douloureux qu'un frottis. D'abord la gynéco place le speculum et nettoie le col (j'ose pas imaginer comment c'est là-dedans avec utro-crado). Ensuite le biologiste amène la pipette avec les embryons et on les dépose dans l'utérus. Mon mari me tient la main et assiste à l'opération sur le moniteur, moi je ferme les yeux parce que j'essaie de me détendre. Je ne suis pas sûre d'avoir vraiment réussi, mais j'ai limité les dégats. 

Après on peut retourner dans notre petite pièce et je peux aller aux toilettes. Ensuite je m'étends et je commence de nouveau à m'inquiéter parce que j'ai peur d'avoir perdu ma carte de la clinique, celle qui contient mon dossier. Mon mari la trouve et ça va mieux. Je me relaxe un moment, je suis entre la prière et l'hypnose. J'espère que les petites cellules vont rester. 

Je ne sais plus à quel moment mais on nous a donné un document qui comporte: 
- une photo de chaque embryon transféré (ils sont magnifiques, je trouve;)
- une photo de l'échographie avec une petite tache blanche (le liquide contenant les embryons) 
- les détails concernant les embryons (4 cellules régulières chacun, l'un à 0% de fragmentation, l'autre à 10%)  
- les seules infos que nous aurons sur la donneuse (son âge, son groupe sanguin)  

Voilà! Après quelque chose comme une demi-heure de repos, nous sommes partis. On est rentrés en taxi à l'hôtel et je me suis couchée. Mon mari est allé faire du shopping et m'a ramené des gourmandises et un bijou adorable qui symbolise cette famille que nous souhaitons fonder. Nous sommes restés quelques jours à Barcelone. Depuis le transfert, je suis épuisée et j'ai un peu mal au ventre. Je crois que je somatise à mort..

Bref, on est rentrés et j'attends... jusqu'au 6 décembre. Mais comment vais-je faire?! 

 

 

mercredi 21 novembre 2012

Départ!

Hier comme prévu, la clinique m'appelle: la ponction s'est bien passée. La coordinatrice ne peut rien me dire de plus à ce moment-là. Je pense à la donneuse et cette gratitude inexprimable est infinie.

Je suis super contente mais nous stressons un peu pour les réservations (billets d'avion, hôtel...) puisque nous ne savons pas si le transfert aura bien lieu, et si oui nous ne savons pas s'il aura lieu jeudi ou vendredi. Le soir nous organisons un départ pour le lendemain. 

Le soir donc comme prévu: début de l'utrogestan. Quel bonheur! J'avais quelques doutes concernant la façon de l'insérer, et j'ai découvert que certaines filles recevaient un applicateur pour le faire! Et moi alors?! S'il y a des spécialistes parmi vous, est-ce que vous pourriez me dire si c'est bien normal que je n'en aie pas? J'ai peur de mal le mettre et qu'il ne fasse pas effet à 100%. Bref, une fois que je l'avais, tant bien que mal, mis, je n'osais plus me lever. Ca me rappelait toutes les fois où je n'osais pas me lever après l'amour cette année... précautions inutiles qui me laissent, j'avoue, un peu d'amertume. Ce matin, je crois que j'ai mieux réussi j'ai triché avec un applicateur de tampax, excusez les détails un peu persos mais bon ça peut peut-être être utile et c'est pour la bonne cause.

Aujourd'hui, un nouvel appel: 6 ovocytes ont été ponctionnés et 5 fécondés! Transfert demain, à 17h00. 

5 c'est un bon chiffre non? Je ne me rends pas très bien compte mais j'imagine que si tout va bien cela veut dire que nous pourrons en transférer deux, comme prévu.

Je suis super excitée et reconnaissante. J'ai la même boule au ventre que celle que l'on ressent quand on tombe amoureux, des vagues d'émotions me chavirent... j'espère arriver demain à être calme. J'essaie juste de respirer... 

dimanche 18 novembre 2012

De bonnes nouvelles

Aujourd'hui après une belle grasse matinée nous prenons le café avec des amis. Là, je jette un coup d'oeil à mon portable et je vois que j'ai eu deux appels d'un numéro masqué. J'interroge mes amis: "c'est toi qui a essayé de m'appeler à 11h22 et 11h24?". Eh non. Et mon mari qui regarde lui aussi son portable et... "ah mais moi aussi". 

Je vois alors que j'ai même un message vocal, devant tout le monde, je l'écoute, et devant tout le manque je manque de m'évanouir: c'est la clinique qui me demande de les rappeler dans la matinée. Il est midi et je panique complètement. 

Je prends mon ordi, mon téléphone portable, le téléphone fixe et je vais sur le site de la clinique pour trouver le numéro que je dois appeler. J'appelle mon mari, j'ai les mains qui tremblent tellement que je n'arrive pas à naviguer sur la page.

FInalement je trouve le numéro, je parviens tant bien que mal à composer les numéros sur le clavier et j'explique à la personne qui me répond que l'on a essayé de m'appeler. Elle regarde mon dossier et me dit qu'elle va demander à la coordinatrice de me rappeler. C'est tout, pas plus d'infos. 

On retourne au salon en essayant de pas avoir l'air trop barjots. Je suis en vérité totalement stressée: et si on était passé à côté de notre chance (une fois de plus). On attend, on attend... on doit partir tous en voiture et je me vois déjà répondre à la coordinatrice en messages codés genre radio Londres pendant la seconde guerre (les cerises sont rouges, je répète, les cerises sont rouges)

Heureusement le téléphone sonne juste avant que l'on ne parte. Et là, je me dis que Dieu a certainement l'accent espagnol, c'est juste le plus beau du monde: "Madame, nous avons de bonnes nouvelles, nous avons une donneuse qui correspond et nous allons pouvoir faire la ponction mardi". 

MARDI!!! rendez-vous compte, j'avais calculé qu'ils pouvaient me convoquer jusqu'à fin décembre! ça fait même pas un mois qu'on y est allés! TROP BEAU! 
Donc la gentille dame m'a tout bien expliqué plusieurs fois et je notais à mesure, pour être sûre de me rappeler et de comprendre. 

Donc: MARDI ponction puis téléphone pour nous dire combien d'ovocytes il y a (je croise les doigts), ensuite ils procèdent à la fécondation avec les spermatos de mon cher et tendre et nous appellent pour nous dire MERCREDI combien il y a d'embryons (je touche du bois) et si on fait le transfert JEUDI ou VENDREDI (je croise les doigts, je touche du bois) !!! 

C'est juste ULTRA-RAPIDE! Plus rapide que dans mes rêves impatients! 
Evidemment, cela ne veut pas dire que cela marchera du premier coup, mais enfin, une chose après l'autre. Pour l'instant, une nouvelle étape se profile!  

Je suis contente, contente et contente, peut-être le cauchemar a-t-il une fin?! Mais j'ai aussi un peu peur de tout rater, d'être trop déçue... Bref, les quelques jours à venir seront riches en émotions...

mercredi 14 novembre 2012

Je suis une menteuse

Aujourd'hui une amie me demande où on en est de nos essais. 
Il y a un an nous en avions parlé, nous étions plus proches mais depuis nous nous sommes un peu éloignées. Elle a su que nous étions allés en Espagne "pour nous renseigner", mais depuis notre retour je n'ai rien dit de précis. Seulement que je suivais un traitement et qu'ils m'avaient dit de revenir dans quelques mois si rien ne s'était passé. 

Tout à l'heure donc elle me demande où en est le traitement et je lui dis que ça suit son cours, mais que de toutes façons mon seul projet ferme c'est l'adoption, que pour les traitements, on va faire du "léger" et que je ne vais pas accepter tout et n'importe quoi, veiller à ne pas trop en demander à mon corps... 

Alors elle me dit qu'elle est bien contente de m'entendre dire ça. Elle voit que j'ai évolué et que je ne veux plus un enfant à tout prix. Elle me dit que ce que j'envisageais il y a un an elle en avait aussi parlé avec son mari mais ils s'étaient dit, eux aussi, que ce serait non. Le "lourd", le "n'importe quoi", pour elle, c'est donc la FIV? la FIVDO?

Non, c'est pas joli de mentir, mais je n'avais pas envie de me confier. Et j'ai eu bien raison. On ne serait pas d'accord et je n'ai pas envie de justifier mon désir d'enfant. Non, je ne veux pas d'enfant "à tout prix" et je ne crois pas que ça ait été le cas un jour. 

Ca veut dire quoi d'ailleurs, exactement, "à tout prix"? C'est une expression spécialement inventée par les fertiles pour donner un aspect "raisonnable" à leur propre désir d'enfant? Si on ne veut pas un enfant "à tout prix", si on laisse venir tranquillement, si on se dit que pour nous c'est un peu secondaire, si ça vient ça vient... alors on est un parent raisonnable qui connaît le prix des choses?! 

Non, je ne veux pas un enfant à tout prix, mais je veux à tout prix ESSAYER d'en avoir un. 

Ah, au fait, la fille qui trouve qu'il ne faut pas exagérer et laisser faire les choses, eh bien, elle est... enceinte (trop facile, même pas drôle!) 

dimanche 11 novembre 2012

Vu à la télé

Voici une émission de la Télévision Suisse Romande qui aborde la question du don d'ovocytes (qui n'est pas pratiqué en Suisse). 

Je pense que cela pourra en intéresser certaines. 

Personnellement, j'ai été plutôt agacée par le choix des témoignages: on ne montre que des femmes plutôt âgées et je pense que ce n'est pas vraiment le profil à mettre en avant si l'on veut faire bouger les choses en Suisse. Il serait plus facile de faire accepter le don d'ovocytes en montrant des couples un peu plus "consensuels". 

En ce qui me concerne, je ne jugerai pas ces femmes qui se tournent vers le don à 50 ans passés. Si j'ai appris une chose avec les difficultés rencontrées cette année, c'est bien qu'il faut se garder de juger les autres et d'apposer sa petite morale personnelle sur la vie des autres. Mais bon, d'un point de vue stratégique, je le redis, les journalistes ont selon moi mal choisi les couples interviewés.

Quant aux explications concernant l'interdiction du don en Suisse... vous vous en doutez, elles ne me convainquent pas. Mais c'est toujours intéressant de voir où on en est, et puis on ne peut pas vraiment dire que je sois objective! 

Au moins, on en parle un tout petit peu! Je suis allée aussi mettre mon grain de sel sur le site de l'émission, faut se faire entendre quoi! 

Edit: Lutine a vu elle aussi le reportage et est moins négative... J'ai peut-être été un peu sévère. 

Piquée, scotchée

Au 17e jour de ma plaquette, j'ai pu recevoir mon  injection, lundi j'ai pris mon dernier comprimé et vendredi mes règles sont venues comme prévu. J'ai donc pu commencer les patchs. Trop bien les petits patchs transparents! J'imaginais bien pire et me voyais déjà estampillée PMA dans les vestiaires du fitness! A part ça, ça fait tellement bizarre de me coucher sans avoir à penser à rien: pas de pilule à avaler... ça faisait longtemps! 

Maintenant, j'espère que ça va marcher et surtout, j'attends un appel de la clinique. A partir du 23 novembre mon utérus devrait être prêt à recevoir un ou deux petits miracles... 



Envie d'y croire...